• Le son des cloches du Gion Soja fait écho à l’impermanence de toute chose. La couleur des fleurs sala montre bien il est vrai que la prospérité est promise au déclin. Les orgueilleux ne durent pas, ils sont comme un rêve dans une nuit de printemps ; Les puissants finissent par tomber, ils ne sont que de la poussière avant le vent. Sur le terrain d'entrainement, j'attenais, pour une fois j'étais à l'heure pour un rendez-vous que je m'étais imposé. Enfin c'est surtout dans le but d'aider Naruto que j'avais organisé ce rendez-vous. Il est devenu grand & fort, et je ne vois pas pourquoi je lui empêcherais de s'épanouir au sein de notre société. Ce jeunot est prometteur et je suis sûr qu'il me dépasse déjà. Et même si je suis devenus un partisan de la génération des grands, je me dois de lui transmettre le maximum de préceptes. Du moins, le maximum possible avant qu'un évènement quelconque. J'attendais contre un arbre de l'aire d'entrainement, levant les yeux, j’observais les branches du chêne qui se déployaient au dessus de moi et emblaient toucher le ciel. L’arbre était imprégné d’une majesté presque sacrée. En le contemplant, je sentis mon propre esprit s’élever vers les hauteurs. Mon imagination envisagea un monde ignoré de moi, qui s’étendait autour de moi et que je n’avais jamais remarqué. Des toiles d’araignées tendues entre les brindilles brillaient grâce à la luminosité qui émanait de la lune. Des insectes bourdonnaient autour de l’arbre et des oiseaux voletaient en gazouillant parmi ses feuilles. Et la vie de l’été se détachait sur le fond immuable du chant des cigales. Pour ces créatures, le chêne était un monde complet où ils trouvaient de quoi se nourrir et s’abriter. Je sombrai alors dans une sorte de rêve éveillé, bercé par la fraiche et ensoleillée journée de ses bruits innombrables. Quand je fermais les yeux, je voyais encore le dessin des feuilles noires sur un fond rouge. Je l'attendais toujours, Yamato ne sera donc pas de la partie mais je sais ce qu'il faut faire au cas ou le cas de Naruto s'emballerait. Je rouvris les yeux en sortant de ma poche le parchemin carré que Lord Jiraiya m'a remis au cas ou Naruto serait contraint d'utiliser l'esprit du démon de la hiérarchie démoniaque, celui qui prône sa puissance parmi les 9 Bijû. Je remis ce parchemin dans ma poche en regardant autour de moi, je devais bien me préparer après tout. Je me positionnais au centre de l'aire puis je sortis simplement mon livre après avoir exceptionellement ôté ma tenue de Jônin [Est comme sur l'Avatar mais avec le bandeau frontal]. Je devais l'attendre, je feuilletais ce livre qui constituait le principale passe-temps que je pouvais avoir. Alors bon, merci à Lord Jiraiya de s'être lancé dans l'écriture sinon je ne saurais pas d'écrire ma vie actuelle. En fait je crois que je ne serais pas en mesure de décrire ce sentiment de vieillesse qui m'envahirait à chaque seconde de ma vie qui se révèlerait être bien monotone. Enfin bon, j'espère qu'il répondra présent à ma convocation, au moins que je ne me suis pas déplacé pour rien. Je suis sûr qu'il viendra, parce qu'il doit savoir que quand une convocation vient de moi je ne plaisante que très rarement. Et surtout si je demande sa présence par ordre d'entrainement. Toujours en feuilletant le livre, je l'attendais...
  
  

  Spoiler:

• Titanesques tels les nuages qui surplombent leur tête, puissants tels le vent qui fracasse le moindre obstacle et discret tels le soleil qui des cieux se cache avec toujours la même grandiloquence. Qu'est ce que j'attendais à rien foutre ici même ? Sous un soleil tapant ~ brise d'été en pays chaud ~ dans ce paysage peuplé d'arbres et verdures en tout genre ? Ah oui j'attendais Naruto. Ce qui est normal de le réveiller à cette heure-ci, surtout pour le motif que je lui donnerai. Continuant de feuilleter les milles merveilles qui mprégnaient chaque page du livren mon regard s'élevait à intermitence pour voir si le jeune blondinet arrivait. Finalement les temps on vite changé, auparavant ne nous voyions pas le potentiel démentiel que pouvait acquérir Naruto, et il s'avère que grâce à Lord Jiraiya Naruto a put développer le phénomène démoniaque qui l'habite en lui. Je suis fier de ce qu'il est devenu, et je suis sûr par ailleurs que cet entrainement sera comme un bond vers Sasuke. Un pont que je lui dresse pour qu'il puisse avancer vers la réussite. Lui ouvrir les voies les plus adéquates pour qu'il se sente plus fort afin de se dresser contre Sasuke. Et si jamais il n'y parvient pas, ce sera à nous de jouer. Ce sera à notre tour de s'imposer face aux actes vindicatifs de Sasuke, s'il commet le moindre crime international ou important... On aura décidemment plus le choix. Et si personne n'est disposé à le combattre, je me chargerai du cas de mon ancien élève. Cela me fait plus mal qu'autre chose mais nous n'étions pas encore à ces extrémités là. Je ne preférais même pas y penser pour lemoment en fait, aujourd'hui c'est un avantage pour Naruto. Je suis prêt à lui faire découvrir ce que j'ai si longtemps gardé dans la paume de ma main pour lui faire comprendre ce sur quoi l'entrainement portera. Au vent invisible de la montagne, très fort le cri d’un cerf frémit au fond du cœur, et quelque part un rameau laisse tomber au creux de ma main…une unique feuille. Une feuille si verte qu’elle serait invisible dans l’herbe. J'allais me servir de cette feuille pour aider Naruto dans cet entrainement. En fonction de ce que la première phase apportera... Nous serons en mesure de débuter l'ultime entrainement qui l'attend. L'ultime est un grand mot pour définir ce que Naruto peut atteindre. Je percevais tout ce qui m’entourais, et cela avec acuité : le ciel éclairé ou à moitié grisâtre comme lors de la matinée, l’air humide et maternellement chaud du dixième mois, le vent frais et fin qui annonçait le temps ensoleillé. Je gardais la feuille dans ma main alors qu'un cri interrompit l'harmonie du silence. Aah, Naruto. "Yosh Naruto-kun !" C'est de cette phrase ponctuée d'un signe de la main que je lui renvoyais son aimable salut. Un léger sourire était perceptible, même avec ce masque en positon sur mon visage. Il s'avançait, deu qu'il est grand. Aussi puissant et irrésisible que son père, aussi fort moralement que sa mère. J'ai l'impression de replonger dans le passé, quelle nostaligie... Enfin bref, c'est pas tout mais ma salutation fut emboitée par unequestion venant de mon élève. Si j'allais l'entrainer ? Biensûr, je libérais même un petit ricanement en fermant mon oeil. En le rouvrant, j'hôchais de la tête suite à sa dernière phrase. "Oui. Je vais t'enseigner ce que tu aurais dû savoir il y a des années de cela." Une phrase qui maintenait le suspens. Je rangeais mon livre dans la sacoche, je m'approchais du blondinet en lui prenant la main. Au creux de sa main je lui déposais la feuille d'arbre, me raclant la gorge j'annonçais donc: "Il faut que tu découvres ton affinité..."